Cette rubrique pour nous remémorer les Fêtes à Aïn-Témouchent.

 

Il parait que nous savions nous amuser à Témouchent !!!!

 

 

Renseignez-nous sur les bals et spectacles.

Ou se faisaient-ils, à quelle époque, quels orchestres, quels grands artistes sont venus chez nous, combien de fois par année ? 

Racontez-nous l'ambiance, etc etc ... ?

 

La course à l'oie.

Qui se rapelle ?

Nous sommes à la recherche de photos, d'informations sur le déroulement,

l'époque de l'année, l'occasion à laquelle se faisait cette manifestation, quel était le lot que remportait le gagnant,  etc .....  

 

Le 14 Juillet.

Y avait-il un défilé : de militaire, de gendarmerie, de la térritoriale ?

Faites-nous parvenir photos et commentaires.

 

Monuments aux morts.

Les manifestations au monument aux morts.

Quand et pour quelles occasions ? 

 

La Fête des morts.

Pratiquions nous quelque chose de particulier ce jour à l'église, au cimetière ?

Parlez en !!!! 

 

Les Rameaux.

 

Paques.

 

La liste n'est pas exhaustive, aussi nous vous demandons de nous proposer et développer des thèmes par vos anecdotes et photos.

 

Pensez, à la joie, de laisser à nos enfants et petits enfants un aperçu de notre manière de vivre dans notre belle ville d'Aïn-Témouchent. 

Nous pourrions mettre tout cela sur cette page et faire également vivre  ces grands moments à tous nos amis.

Ceux qui ont oublié et ceux qui n'ont pas connu cette période.

Merci pour eux. 

 

Faites-nous parvenir vos photos et vos commentaires.

bureau@amicale-temouchentoise.com

 

Au Foyer Militaire

Bal de la Légion

Souvenir du 7 juillet 1957 (les 2 photos)

Photo de NAVARRO Sylvine
Photo de NAVARRO Sylvine

De bien belles jeunes filles sur ces 2 photos.

De gauche à droite :

DE SAN NICOLAS Lydie, ESCANDE Daniele, BRUNAT Marcelle (née BUENO),

RENTERO Viviane,

Au fond Mme ESCANDE, puis sur la droite CUENCA Antoinette,  NAVARRO Sylvine, VICENTE Louise et RIPOLL Juliette.

Réveillon 1961/62

En partant de gauche: un jeune homme ?? (qui se reconnaitra peut-être)

Puis Odile ESCANDE, Mme et Mr ESCANDE (ses parents), Antoinette CUENCA,

une jeune fille ?? (qui se reconnaitra peut-être) et Sylvine NAVARRO.

La jeune fille complètement à droite sur la photo et ayant le coude

sur le dossier de la chaise ne faisait pas parti du groupe.

Le Casino ( Salle de Bal )

La photo a été prise au casino d'Aïn-Témouchent à l'époque où il servait de salle de bal. (Année 1951-52)

 

Photo de GOICHON Gilbert époux de NAVARRO Renée
Photo de GOICHON Gilbert époux de NAVARRO Renée

 

 

 

 

De gauche à droite Gilbert GOICHON, Hubert GIRARD et François VICTORIA.

 

Photo prise lors d'un bal.

Photo de NAVARRO Renée
Photo de NAVARRO Renée

  On aperçoit assis en partant de la gauche: DE SAN NICOLAS Claudine, Sylvine NAVARRO, Antoinette CUENCA, le garçon ??? , Juliette RIPOLL.

En dessous du garçon moustachu à droite se trouve DE SAN NICOLAS Lydie.

Accroupis: Renée NAVARRO, le garçon ??? Et la fille ??? (qui se reconnaitront peut-être)

Debout derrière: les trois garçons en partant de la gauche ??? (qui se reconnaitront peut-être) puis Jean-Claude GRALL et le 5ème ??? (Qui se reconnaitra peut-être).

 

Bal des Rameaux en1958

Photo de NAVARRO M; P.
Photo de NAVARRO M. P.

 1 = GOELLER Rémy    -  2 = CUENCA Joseph  -  3 = NAVARRO Sylvine

 4 = NAVARRO Roger  -  5 = HAAS Renée       -  6 = HAAS Roger

 7 = CUENCA Antoinette

Texte de Michèle NICOLAS-QUESSADA

 

SOUVENIR des RAMEAUX de notre ENFANCE, à l’Eglise Saint LAURENT

  

Quelle belle fête pour nous, enfants que cette fête des RAMEAUX !

Une bonne semaine avant le jour fatidique, nos parents nous achetaient dans les pâtisseries, ou confectionnaient un rameau : c’était une Branche recouverte de papier scintillant, doré ou argenté et au bout de chaque petite branche, on y pendait des rubans et des sujets …en chocolat !

Que c’était dur de résister à la tentation !

 

Ce jour là nous étrennions nos habits de printemps. Chaque enfant portait fièrement son rameau. C’était fiers et heureux chargés du «trésor » que enfants et parents entraient dans notre magnifique église Saint Laurent. A l’entrée, près des fonds baptismaux, une table avec des Branches d’oliviers pour les adultes.

 

Nous allions ensuite en procession, accompagnés du Chanoine RUTZLER depuis la Sacristie jusqu’aux marches de l’église pour se remémorer, avant la messe, « l’entrée du CHRIST à Jérusalem où des hébreux s’avançaient vers le Christ et lui donnaient des Branches d’oliviers. Ils balayaient la route avec des Branches de palmiers, ils étendaient leurs vêtements comme des tapis ».

 

Et là notre Abbé LECAT bénissait les rameaux que nous levions vers le ciel en chantant

« Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur »

Nous entrions à nouveau dans notre belle église pour assister à la messe.

 

A la fin de la messe, nous avions enfin le droit de déguster les bons chocolats du rameau !...

Texte écrit par:

 

Carmen BARNABE, Francine PONSENARD, Maryvonne BERTOUT et Nicole SANTIAGO.

 

 

Invitation de SANTIAGO Nicole à cette occasion.

 

***

 Joyeuses Fêtes de Pâques

C’est la joie de la nature qui renaît avec le printemps.

C’est la joie du Renouveau total avec le  Christ qui ressuscite.

 

Et comme en ce Dimanche de Fêtes Pascales vous aimeriez vous rendre dans notre église Saint Laurent, nous vous y invitons.

 ***

 

 

Photo de SANTIAGO Nicole
Photo de SANTIAGO Nicole

Claude SEVILLA

Répondant à vos demandes d'anecdotes relatives à notre ville du temps passé, je me permets de vous envoyer un texte sur une coutume que nous avions à Pâques à Aïn-Témouchent.

J'ai eu un plaisir certain à rédiger ce texte en pensant que si Pagnol avait sa Provence, nous nous avions aussi notre Pays avec ses coutumes, parfums et traditions. Merci pour ce que vous faîtes pour notre communauté près de 50 ans après. Nous nous devons bien ça!

 

Les "Bilochas" de Pâques

 

Qu'il était bon à l'approche des vacances de Pâques de préparer nos fameux cerfs-volants : "Les Bilochas".

 

Ces "bilochas" occupaient une grande partie de notre temps. Il fallait en effet les confectionner avec tous les préparatifs que cela comportait, appelons cela les prérequis!

Nous devions ramasser de beaux roseaux près des "barrancos" au bord de l'Oued Senan, les tailler sur la longueur, en deux ou trois, pour constituer une structure légère mais solide, acheter du fil spécial car résistant au Boulevard National chez le bourrelier Sanchez, si je ne me trompe, pour confectionner une bobine de 100m ou plus, acheter du papier cristal de différentes couleurs chez le libraire Lespinasse en face du Bar de Sauveur Rodriguez. Munis de tous ces éléments, nous passions des matinées sur la terrasse, appliqués à mettre en forme notre projet.

Là il y en avait pour tous les goûts !!!

Certains préféraient confectionner un cerf-volant en forme d'étoile, c'était de la haute voltige, d'autres plus modestes des "bacalaos", morues en espagnol, de forme simplissime, une structure de deux roseaux en croix qui déterminait une forme générale de losange asymétrique une fois le fil liant le périmètre posé grâce à des encoches. A vrai dire ce genre d'engin ne volait pas bien car il avait une facheuse tendance à décrire des loopings désopilants dans le ciel. Certains en confectionnaient en utilisant du papier journal, peut-être même l' "Echo d'Oran"

Le plus gratifiant était , le cerf-volant à trois roseaux, deux égaux liés en X et un plus court médian qui une fois liés dans des encoches par le fil autour de la structure déterminait un hexagone décentré. Chacun y allait de son inspiration pour poser les fameuses franges stabilisatrices, en papier cristal de couleur différente, pour faire joli, sur les côtés. Tout cela était possible car nous avions à notre disposition, oh miracle, une "colle biologique" avant l'heure !!! simplement de la farine et de l'eau !!! Il restait à poser à la base une queue constituée de morceaux de chiffon noués, et là aussi..., la longueur de cette dernière était à tester au cours d'essais préalables pour un vol parfait et stabilisé de notre bilocha.

 

Après le plaisir de la fabrication, il y avait celui de faire voler le cerf-volant....

 

Pour cela, nous avions près de chez nous, au faubourg Saint-Jules, un champs, longeant l'Avenue Jean Jaurès, qui nous servait de terrain de jeux, football, toupies, pièges à chardonnerets mis sous les "alcachofas" et les chardons avec les boites de sardines remplies d'eau et les bâtons de glue.... et à Pâques............ c'était le terrain d'essai et de vol des bilochas!

Quel plaisir de faire voler son oeuvre d'art, de lâcher du fil, d'envoyer des messages en glissant un morceau de papier sur le fil. Ce dernier, emporté par je ne sais quelle force, sûrement celle du vent, glissait le long du lien jusqu'à atteindre la bilocha dans le ciel qui, bien-entendu chez nous, n'était que d'azur.

C'était mystérieux, chacun y allait de sa plaisanterie, de ses chamalleries. Il était même d'usage de pratiquer le "corta hilo", c'est-à-dire d'entrecroiser le fil avec celui de son voisin, à ce moment là rival, pour essayer de lui couper le lien par simple friction. Le malheureux, si le coup réussisait, voyait son oeuvre pascale, désormais à la dérive, virevolter dans les airs au gré d'Eole. Que d'après-midi passés dans ce champ, au grand air et Dieu sait qu'il en fallait pour faire voler nos cerf-volants.

C'étaient des moments de bonheur simples de gamins qui faisaient partie intégrante de cette belle et grande nature dont nous disposions à Aïn-Témouchent.

Claude SEVILLA (fils d'Antoine, Mécanicien rue Cambronne).

 

Dépose de gerbe au Monument aux morts

Les officiels de la ville déposaient une gerbe au pied du monument aux morts pour la Patrie en présence d'anciens soldats et de la population Témouchentoise.

 

 

Défilé du 14 Juillet

Défilé de l'armée Territoriale du 14 juillet 1957

 

Prise d'armes du 14 juillet 1957

Archive GANTIER Paulo
Archive GANTIER Paulo

La course à l'oie

A Témouchent c’était “la course à l’oie” du 14 Juillet. Sur cent  mètres de boulevard national, et à moins de trois mètres du sol, pendus par les  pattes à deux filins traversant la chaussée, dont les extrémités étaient attachées  aux balcons des immeubles qui la bordaient, deux canards trucidés, au col armé  d’un épais fil de fer glissé dans l’oesophage, attendaient, tête en bas et bec  ouvert, que d’adroits cavaliers viennent d’un coup de sabre les décapiter. S’il est  vrai que les premières courses se faisaient à cheval, le cavalier, les jambes à demi-fléchies, dressé sur ses étriers, je n’ai gardé de souvenir que de la mutation  motorisée qui suivit.

 

Au volant d’un cabriolet décapoté, un conducteur -un chauffeur, comme on le nommait-, et, sur un des deux marchepieds solidaires de la carrosserie, se  tenant, pour assurer son équilibre, au cadre du pare-brise du véhicule par une  main -l’autre armée d’un sabre de cavalerie dont il serre la poignée- le jouteur  d’une lutte discourtoise entre un guerrier solidement campé et un volatile qui  n’en peut mais.

 

L’exploit, je l’ai déjà dit, consiste à décapiter l’animal, chose moins aisée qu’il  n’y paraît, le véhicule se déplaçant à une trentaine de kilomètres à l’heure,  l’oiseau ayant le col ferré.

 

La municipalité faisait bien les choses, une dizaine d’oiseaux, chaque quatorze  juillet, étaient sacrifiés.

 

Texte de Jean FEIJOO

 

 

Grand bal - Place de la Mairie

Le soir, dans un semblant de fraîcheur retrouvée, c’était grand bal sur la place de la Mairie. La Lyre Témouchentoise, drivée par Monsieur Verdu, depuis le kiosque à musique, entraînait dans des valses, des pasodobles, des marches ou des tangos, tous ceux qui, dans le village, étaient en état de danser. Entre les couples enlacés, dans les rires et les cris, les enfants, en courant, se poursuivaient. On attendait le feu d’artifice tiré depuis les balcons et les terrasses de l’Hôtel de Ville.

 

Jean FEIJOO

 

Place de la Mairie

Le Feu d' artifice

A minuit, une première fusée trouait l’obscurité étoilée du ciel et, en éclatant, ouvrait pour quelques minutes les vannes de lumière et de fantaisie pétaradante du traditionnel événement multicolore du 14 Juillet. Et, pendant que des soleils d’étincelles et des cascades de feu embrasaient la façade de la Mairie, à l’abri des ficus, loin du regard des parents, quelques adolescents échangeaient des promesses et volaient des baisers.

 

Tout se terminait dans la féérie du “bouquet final” qui laissait le ciel bien plus noir qu’il n’était.

 

Jean FEIJOO

Texte de IVANES Yvonne et François

 

 

La sœur de ma belle-mère était locataire d’un jardin MAZELLA et cultivait des chrysanthèmes pour la Toussaint.

Nous allions les cueillir et les vendre pour fleurir les tombes.

La Toussaint

 

Le jour de la toussaint, nous allions à la messe.

L’après midi, nous allions, en procession, avec le curé de la paroisse, bénir les tombes.

C’était un jour de prières et de recueillement. Il y avait beaucoup de monde, les gens des villages environnant venaient également honorer leurs défunts.

Le cimetière ressemblait à un beau jardin fleuri.

 

Aujourd’hui, nous ne pouvons plus pratiquer cette cérémonie car nos défunts sont restés chez nous et plus personne ne s’occupe des cimetières.

Il nous reste plus que le souvenir et les pensées pour honorer nos morts.

 

                                                                     IVANEZ Yvonne et François

Fête du 11 novembre (article extrait de " La Gazette d'Aïn-Témouchent du jeudi 5 novembre 1931)

Extrait de " La gazette d'Aïn-Témouchent" du Jeudi 5 Novembre 1931

Cathédrale Saint Laurent

Cérémonie du souvenir 2 novembre 1959

Place Gambetta - Monument aux Morts

Cérémonie du Souvenir du 2 novembre 1959